Le relais de la flamme olympique a débuté depuis la Grèce

Les Jeux avant les Jeux. La flamme a, comme le veut la tradition, été allumée, ce mardi 16 avril à Olympie, sur les vestiges du temple de la déesse du mariage, Héra. Brandie par l’actrice Mary Mina, la torche a ensuite pris la direction du stade antique. Là-bas, le premier relayeur, le Grec Stéfanos Ntouskos, champion olympique d’aviron à Tokyo en 2021, a passé le flambeau à Laure Manaudou, première relayeuse française. Pour rappel, la championne olympique du 400 mètres nage libre aux Jeux d’Athènes en 2004 sera, ce mercredi à Florange, à 100 jours des JO.

Après onze jours de procession en Grèce, la flamme olympique embarquera ensuite à bord du Belem, unique rescapé des trois-mâts français, et prendra la direction de Marseille, pour une arrivée le 8 mai dans le Vieux-Port. Son périple s’achèvera 68 jours plus tard, le 26 juillet, à Paris, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Entre-temps, elle traversera 64 départements et territoires ultra marins, plus de 400 communes, s’arrêtera dans 65 villes hôtes et son relais mobilisera plus de 10 000 porteurs. Le coût de l’événement (180 00 euros), jugé exorbitant par certaines collectivités, n’a visiblement pas refroidi la grande majorité des départements du Grand Est. La Moselle accueillera le symbole des JO le 27 juin prochain, un jour après Strasbourg et l’Alsace. La Marne sera « desservie » le dimanche 30 juin alors que les Aubois et les Troyens devront attendre jusqu’au 13 juillet. À l’exception notable du centre de la France, tout le pays ou presque sera traversé. Que la fête commence !

Arnaud Demmerlé