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Jeux Olympiques : Reims à l'heure anglaise

Parmi les premières à obtenir en 2019 le très convoité label « Terre de Jeux », la cité des Sacres est passée depuis plusieurs mois déjà en mode JO. Ville étape de la flamme olympique, le 30 juin, elle accueille une partie de la délégation britannique et l’équipe de France féminine de basket juste avant le tant attendu rendez-vous planétaire.

Publié le 20/07/2024 à 07h20
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@Ville de Reims
Parmi les premières à obtenir en 2019 le très convoité label « Terre de Jeux », la cité des Sacres est passée depuis plusieurs mois déjà en mode JO. Ville étape de la flamme olympique, le 30 juin, elle accueille une partie de la délégation britannique et l’équipe de France féminine de basket juste avant le tant attendu rendez-vous planétaire.
Publié le 20/07/2024 à 07h20
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« Qui dit année exceptionnelle dit opportunités exceptionnelles pour notre ville située à seulement 45 minutes de Paris. » Arnaud Robinet a compris depuis bien longtemps toute l’importance des Jeux olympiques pour sa ville de Reims qui a tout à y gagner. « Cet événement doit rester dans les mémoires collectives pendant 10, 20, voire 30 ans », précise l’édile rémois. « C’est une formidable opportunité pour fédérer et mettre en avant les richesses de notre territoire, dont l’attractivité sera clairement renforcée », ajoute Raphaël Blanchard, son adjoint délégué au sport.

Installations de pointe

En ordre de bataille depuis 2020, la Ville de Reims a réussi le tour de force d’attirer la puissante délégation britannique dans ses filets. Du moins les équipes de boxe, natation, gymnastique et trampoline, soit plus de 110 athlètes qui viendront s’entraîner à l’USPA Sport Station Grand Reims ou au complexe René Tys depuis le 15 juillet avant de rallier Saint-Denis et le village olympique. « Les sites que nous avons réservés pour nos équipes seront primordiaux afin de nous assurer que ces sports très compétitifs soient bien représentés aux Jeux olympiques de Paris 2024 », annonce Andy Anson, le président du Comité olympique britannique. Plusieurs de ses équipes sont déjà venues en repérage durant l’été 2023 ou lors de ce printemps. « C’est une collaboration et même une amitié qui se construisent et s’infusent dans le quotidien de la ville. C’est une action qui a été souhaitée dès l’origine par les deux parties. Cette relation se poursuivra après 2024, c’est une certitude », espère Raphaël Blanchard.

La dernière ligne droite de la préparation

Outre la venue de la Team GB, les deux autres événements phares à Reims étaient le passage de la flamme le 30 juin et le stage de l’équipe de France féminine de basket du 16 au 21 juillet, marqué par deux oppositions face au Japon (19) et la Chine (21) à la Reims Arena. Un dernier galop d’essai pour les médaillées de bronze de Tokyo qui rêvent de se parer d’or à domicile. Un or qui pourrait donc avoir une légère teinte rémoise…

Arnaud Demmerlé

 

Avec la Finlande et la Norvège, un brelan d’as

Outre la team anglaise, les équipes d’athlétisme de Norvège et de Finlande ont également choisi d’installer leur base arrière à Reims. Ils s’entraînent en juillet et en août au Creps de Reims et au stade Georges Hébert. C’est un nouveau joli coup réalisé par la cité des sacres qui devrait donc accueillir les deux stars norvégiennes de l’athlétisme mondial : Karsten Warholm et Jakob Ingebrigtsen, respectivement champion olympique en titre et du monde sur 400 m haies et sur 1 500 mètres. Le premier détient même le record du monde de sa discipline alors que le second est désormais l’homme le plus fort sur 5 000 m. Ils sont attendus du 20 juillet au 7 août dans la Marne alors que les Finlandais y seront, eux, présents du 22 juillet au 2 août. Ces deux délégations nordiques souhaitent ainsi s’acclimater à des températures plus élevées que dans leur pays. Des entraînements ouverts au public sont d’ores et déjà prévus.

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