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La torche olympique, le bébé d'ArcelorMittal

Le célèbre groupe sidérurgique ArcelorMittal est à l'origine de la fabrication des 2 000 torches qui serviront au relais de la flamme olympique pour les JO de Paris 2024. Et c'est, cocorico, sur le site mosellan de Florange que le laminoir a été réalisé.

Publié le 05/04/2024 à 13h57
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Le célèbre groupe sidérurgique ArcelorMittal est à l'origine de la fabrication des 2 000 torches qui serviront au relais de la flamme olympique pour les JO de Paris 2024. Et c'est, cocorico, sur le site mosellan de Florange que le laminoir a été réalisé.
Publié le 05/04/2024 à 13h57
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C’est un emblème, iconique, de 70 cm pour 1,5 kilo, avec des feuilles d’acier de 0,7 mm qui hérisse les poils et ne laisse pas indifférent. Les Jeux Olympiques de Paris arrivent à grands pas, du 26 juillet au 11 août et l’incontournable torche va bientôt s’allumer. Dès le 16 avril prochain, à Olympie, en Grèce, avant d’arriver en France le 8 mai à Marseille. Sa conception et sa réalisation ont été confiées au géant ArcelorMittal, à hauteur de 2 000 exemplaires contre 10 000 par le passé, pour réduire la part de production.

C’est à Florange, là où les hauts-fourneaux se sont éteints sur les promesses non-tenues de François Hollande, que l’acier a été laminé, c’est-à-dire compressé et modelé. « La torche est fabriquée avec de l’acier qui était autrefois une voiture ou une boîte de boisson. Cet acier a été coulé dans un four électrique à Châteauneuf, dans la Loire, puis il a été laminé à Florange en Moselle, il a été découpé à Wappies. Il vient complètement de France », explique Jean-Luc Thirion, responsable Recherche et Développement d’ArcelorMittal. « Nous avons mis à disposition la précision et la finesse de notre gros outil industriel pour fabrique cet objet d’art. Nous avons utilisé un acier à basse émission carbone, symbole du tournant pris par la sidérurgie », ajoute avec beaucoup de fierté Jean-François Malcuit, le directeur du site florangeois.

11 000 porteurs en France

Cette torche, conçue dans le plus grand secret, avec un énorme travail d’ingénierie du centre de recherches de Maizières-lès-Metz-lès-Metz, a connu pas de vicissitudes avant de voir le jour, subissant de nombreuses vérifications pour des raisons de sécurité. « C’est exactement le même processus que pour une conception de voiture qui va subir des crash tests. », admet Franck Wazilewsk, chef de projet pour ArcelorMittal.

109 porteurs de flamme sont sélectionnés pour accompagner son passage en Moselle le 27 juin prochain, pour un total de 11 000 dans toute la France. Après les Jeux Olympiques, les torches seront revendues ou offertes aux différents partenaires de Paris 2024.

Arnaud Demmerlé

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