Les athlètes chinois ont choisi l’Aube

L’Aube n’en finit plus de séduire les athlètes du monde entier. Après les délégations brésiliennes de gymnastique et paralympique, ainsi que la délégation japonaise d’escalade, la délégation chinoise d’athlétisme est la quatrième à confirmer sa présence dans ce département pour préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques. Un accord de partenariat a été paraphé, le 23 avril dernier, entre toutes les parties. De qui donner le sourire à Philippe Pichery, le président du conseil départemental de l’Aube. « Je n’en dirais pas plus, mais il y a encore des délégations à venir. Mais je ne parlerai pas, même sous la torture », a-t-il précise sur la ton de la boutade, dans des propos rapportés dans les colonnes du Parisien. 

Comment peut-on expliquer un tel succès auprès de délégations haut de gamme ? La proximité avec Paris, la création de la marque « Troyes Aube 24 », la qualité des infrastructures, mais pas que. Frédéric Adam, directeur du Centre Sportif de l’Aube et référent des délégations « Troyes Aube 24 » nous avait donné quelques autres pistes, en février dernier. « Il y a de nombreux facteurs. A commencer par notre faculté à multiplier les contacts, à visiter les salons pour nous faire connaître. Nous nous sommes, par exemple, rendus à l’Insep à Paris ou au centre sportif de Normandie, pour tisser notre réseau. Et puis nous avons la chance de posséder le Centre Sportif de l’Aube avec de l’hôtellerie et de la restauration. Celui-ci dispose de 80 chambres, à 200 mètres seulement des équipements. C’est un luxe et un confort incroyable pour les athlètes, pour qui les temps de transport peuvent être limités. »

Une soixante de membres de l’équipe chinoise d’athlétisme viendra en tout cas profiter des installations de l’Aube et se préparer dans le sprint final avant les JO, du 1er au 31 juillet. Parmi eux, quelques marcheurs, actuellement en stage jusqu’au 15 mai. Dont Liu Hong, champion olympique 2016 sur 20 km, en bronze à Tokyo et qui rêve d’une nouvelle breloque à Paris. « Il y a deux ans, nous avons lancé la marque « Troyes Aube 24 » pour communiquer sur cette démarche. On en récolte aujourd’hui les fruits ». C’est le moins que l’on puisse dire. 

Arnaud Demmerlé