Le club du Sluc Nancy Basket a augmenté très légèrement son budget pour cette nouvelle saison de Betclic Élite et possède des finances saines depuis l’arrivée de son président, Aurélien Fortier.
Le Sluc a fait son petit bonhomme de chemin depuis l’arrivée à la présidence d’Aurélien Fortier. Il végétait sportivement en Pro B et n’était pas au mieux financièrement. Aujourd’hui, Nancy est, à nouveau, une place qui compte sur l’échiquier du basket français, a retrouvé la Pro A ou plutôt la Betclic Élite et se porte plutôt bien sur le plan financier. Vainqueur de son premier match à domicile face à La Rochelle (64-56), le club meurthe-et-mosellan a même légèrement augmenté son budget qui avoisine désormais les 5,8 millions d’euros. « La saison précédente nous avions bâti un budget à 5,350 millions et nous avons fini à 5,6 millions. Il est en forte augmentation par rapport au budget prévisionnel de N-1 mais par rapport à l’atterrissage de N-1, nous sommes en augmentation de 3 %. Là, nous allons venir tangenter un modèle économique un peu limité. Je pense que sur les seize clubs engagés nous devrions nous situer entre le douzième et le quatorzième budget », a expliqué Aurélien Fortier dans un entretien accordé à Pierre Taribo.
Le modèle économique du Sluc n’a cependant pas beaucoup varié et reste dépendant du soutien des collectivités locales et notamment de la Métropole. « Sur les 5,8 millions de budget, l’apport des collectivités cumulées, c’est-à-dire Métropole du Grand Nancy, région Grand Est, conseil départemental, c’est globalement 1,5 million. C’est un gros 25 %. Avec 1 106 500 euros TTC (subvention plus marché de prestations), la Métropole est le plus gros contributeur. La Région (subvention et marché) nous aide à hauteur de 214 500 euros TTC et le Département nous alloue 28 000 TTC. »
Le Sluc explore de nouvelles pistes pour attirer des partenaires privés de renom, mais la tâche est ardue. « C’est compliqué parce qu’à un certain moment le réservoir s’épuise. Nous essayons de convaincre des partenaires nationaux de nous rejoindre. Nous avons signé un partenariat avec Derichebourg, Elior, Alsacienne de restauration. Nous aurons dans les travées de Gentilly Jacques Rousselot, l’ancien propriétaire de l’AS Nancy Lorraine qui a pris un nombre conséquent de places. Nous avons renforcé notre cellule commerciale avec un commercial junior plus spécialement dédié aux « petits » partenaires dont nous avons aussi besoin et qui sont importants », a évoqué Aurélien Fortier qui n’exclut pas de se tourner vers le Luxembourg.
AD avec PT