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Thierry Hory : "Je suis un boulimique de sport"

Maire de Marly depuis 2008, il est un homme de terrain qui mouille la chemise. Président de la commission sports et jeunesse de la région Grand Est depuis novembre 2017, Thierry Hory est sur le gril de… « l’entretien sport ». Idole de jeunesse, anecdotes personnelles, lien étroit entre sport et politique, il n’élude rien.

Publié le 06/02/2024 à 21h54
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Le maire de Marly est un amoureux de sport et attend avec impatience les JO en France
Maire de Marly depuis 2008, il est un homme de terrain qui mouille la chemise. Président de la commission sports et jeunesse de la région Grand Est depuis novembre 2017, Thierry Hory est sur le gril de… « l’entretien sport ». Idole de jeunesse, anecdotes personnelles, lien étroit entre sport et politique, il n’élude rien.
Publié le 06/02/2024 à 21h54
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Quelles étaient vos idoles de jeunesse ?

« J’ai baigné depuis ma plus tendre enfance dans le milieu du football. Mon père m’a très rapidement emmené voir des rencontres du FC Metz à Saint-Symphorien. L’icône du football français à l’époque était évidemment Michel Platini, meneur de jeu élégant comme on en voit de moins en moins dans le football moderne. Il a été recalé du FC Metz avant de finalement rejoindre l’AS Nancy-Lorraine, puis l’AS Saint-Etienne et la Juventus Turin. Je suivais ses matchs dès que je pouvais. C’est avec lui que la France a gagné ses premières lettres de noblesse, notamment avec l’Euro 1984. »

Quels sont les sports que vous pratiquiez à l’époque ?

« J’ai toujours joué au football, aussi loin que je me souvienne, de poussin à vétéran. C’est vraiment mon sport de prédilection même si j’en ai découvert de nombreux autres par la suite. Je pratique aujourd’hui, essentiellement en vacances, le volley et le tennis de table. C’est pour ça que j’ai vraiment aimé suivre le parcours des pongistes messines jusqu’en finale de la Ligue des Champions. »

Quel est le sportif du moment que vous aimez regarder ?

« Je ne vais pas être innovant, mais c’est Kylian Mbappé sans hésiter. Sportivement, c’est la classe absolue. Il enchaîne les saisons de très haut niveau avec le PSG et sans lui, l’équipe de France ne serait jamais allée jusqu’en finale de la dernière coupe du Monde. Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 24 ans. C’est juste impressionnant et je suis persuadé que cette pépite a encore une importante marge de progression. On n’a pas fini d’entendre parler de lui et j’ai hâte de suivre l’évolution de sa carrière. »

Et en Moselle ? 

« J’ai une affection toute particulière pour Ugo Humbert. Humainement, il a la tête sur les épaules et se donne les moyens de vivre à 200% son rêve. Il a fait preuve de résilience avec son nouvel entraîneur : Jérémy Charly. J’applaudis des deux mains son retour sur le devant de la scène. Il dégage beaucoup de constance et de maturité dans son jeu. Il n’abdique jamais sur un court. J’ai eu la chance de le voir à plusieurs reprises au Moselle Open. J’espérais qu’il y soit un jour prophète. Il y est parvenu en novembre dernier, à ma plus grande joie. Et puis sa réussite est celle du territoire. Je n’oublie pas que ses parents ont longtemps dirigé une boucherie bien connue dans le centre-ville de Metz. »

Quelle est la rencontre qui incarne le plus les valeurs du sport à vos yeux ?

« J’ai eu la chance d’assister à la demi-finale de la coupe du Monde 1998 entre la France et la Croatie (2-1). On a vécu un renversement de situation et des frissons comme seul le sport peut nous procurait. Il y ‘avait d’un côté les Bleus d’Aimé Jacquet à domicile et de l’autre, les Croates, plus besogneux et que l’on n’attendait pas à pareille fête durant cette compétition. Après le but de Davor Suker, la situation était très mal embarquée. Je pensais que c’était cuit et Lilian Thuram a surgi de nulle part pour inscrire un doublé aussi improbable que d’anthologie. Il compte 142 sélections sous le maillot tricolore pour… deux buts. L’histoire est belle. »

Quelle est la discipline que vous aimeriez suivre lors des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024 ?

« Je suis un boulimique de sport et je n’ai envie de rien rater, mais l’athlétisme reste pour moi la compétition phare des Jeux Olympiques. Je voulais pourquoi pas assister à la cérémonie d’ouverture, mais vu les prix, je pense que je vais regarder tranquillement à la télévision, de chez moi (rires). »

Les projets sportifs qui vous tiennent à cœur ?

« Au niveau de la région Grand Est, nous souhaitons multiplier les initiatives pour une pratique bien plus écoresponsable de tous sports. On souhaite également que les clubs phares continuent d’évoluer dans des infrastructures modernes. Le lifting de Saint-Symphorien n’est pas terminé et les travaux de rénovation du stade de la Meinau ont commencé à l’été 2023 à Strasbourg. La flamme va passer par notre région et de nombreuses délégations, notamment en Moselle, vont venir s’y préparer. »

Peut-on dire que la politique, c’est aussi du sport ?

« Totalement. Heureusement que j’ai longtemps fait du sport et que j’en ai gardé de nombreuses valeurs. C’est ce qui m’aide au quotidien pour, par exemple, appréhender une campagne et, surtout, surmonter les coups durant celle-ci. Je préfère davantage les sports collectifs qu’individuels. Pour moi, la politique, c’est une affaire d’équipe. On n’avance pas sans une bonne équipe derrière soi. Je suis surtout très fier d’avoir pu concilier mes deux passions : le sport et la politique. »

Propos recueillis par Arnaud Demmerlé

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