Le Racing Club de Strasbourg, meilleur payeur du Grand Est

Le Racing Club de Strasbourg n’est plus un club comme les autres depuis l’été dernier et son arrivée dans le giron de BlueCo, le consortium américain qui possède Chelsea. Un exemple ? Il a réalisé dans la foulée quatre des cinq transferts les plus élevés de son histoire : Abakar Sylla (20 millions d’euros, Club Bruges), Emanuel Emegha (13 millions d’euros, Sturm Graz), Junior Mwanga (11 millions d’euros, Bordeaux) et Dilane Bakwa (9 millions d’euros, Bordeaux).

Gameiro, une baisse oui, mais toujours un salaire à six chiffres

Cette frénésie ne se reflète pas dans la masse salariale. Il faut dire que le Racing a laissé partir des cadres tels que le gardien belge Mats Sels (130 000 euros par mois), Habib Diallo (110 000 euros) ou encore Alexander Djiku (100 000 euros). Le salaire moyen au sein du club alsacien est de 70 000 euros., presque le double du Stade de Reims et du FC Metz. Abakar Sylla est largement au-dessus de la mêlée avec 145 000 euros. Il devance le Bosnien Sanjin Prcic (130 000 euros), Emanuel Emegha (125 000 euros), Angelo et Santos (120 000 euros). L’ex-international français, Kévin Gameiro, arrive juste derrière avec 100 000 euros. Joueur le mieux rémunéré de l’effectif ces deux dernières saisons, il a accepté cet été de baisser son salaire pour prolonger d’un an.

Vieira, trois fois mieux payé qu’Antonetti

A Strasbourg, le boss c’est Patrick Vieira et ça se voit. L’ex-champion du monde, passé sur les bancs de Nice ou Crystal Palace outre-Manche, est de très loin la personnalité la mieux payée du staff strasbourgeois. Il est même le troisième entraîneur qui perçoit le meilleur salaire en Ligue 1 avec 230 000 euros par mois. Il n’est simplement devancé que par Luis Enrique (PSG, 923 250 euros) et Adi Hütter (250 000 euros). Il est, par exemple, largement devant Franck Haise (Lens, 150 000 euros). Il est, surtout, trois fois mieux payé que Frédéric Antonetti, le sauveur de l’an dernier qui émargeait à 70 000 euros par mois. Autant dire qu’une descente en Ligue 2 ne lui serait pas pardonnée…

Arnaud Demmerlé